Les crimes de haine menacent la sécurité des individus, compromettent les principes d'égalité et de dignité humaine, et sapent la démocratie et la stabilité sociale. Ils sont souvent motivés par des préjugés plutôt que par l'identité des victimes. La recommandation appelle les États membres à adopter une approche globale pour prévenir et combattre ces crimes, et à protéger les victimes. Elle propose une définition claire des crimes de haine et demande des lois nationales dissuasives. Elle insiste sur le rôle de la police et de la justice pour identifier et recenser ces crimes. Les États doivent sensibiliser et former divers acteurs, tout en offrant un soutien spécialisé aux victimes, notamment aux jeunes. La recommandation souligne également l'importance des parties prenantes comme les fonctionnaires, les médias et les organisations de la société civile dans la lutte contre les crimes de haine.